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Accueil > Actualités > En 2025 les voitures autonomes conduiront toutes seules en France, alors à quoi s’attendre ?
La conduite autonome est un sujet qui fait rêver mais qui soulève également de nombreuses questions. Avant d’évoquer les perspectives à moyen terme, il convient de faire le point sur la situation actuelle en France et en Europe concernant ce domaine. On peut ainsi distinguer 5 niveaux de conduite autonome, allant du niveau 1 (aide à la conduite) au niveau 5 (conduite totalement autonome sans conducteur).
En ce qui concerne la législation, la France autorise actuellement jusqu’au niveau 2 de conduite autonome, conformément aux normes européennes. Cette situation contraste avec celle des États-Unis où les utilisateurs peuvent exploiter la conduite autonome sans restriction.
Mais il se pourrait que le paysage réglementaire évolue dès 2025. En effet, plusieurs constructeurs automobiles, dont Tesla, Mercedes et Audi, développent activement des systèmes de conduite autonome qui tendent à s’approcher du niveau 3 et même au-delà.
Selon certaines études, il serait possible que la conduite autonome de niveau 3 puisse être autorisée en France d’ici à 2025, sous certaines conditions.
L’un des principaux objectifs de la conduite autonome est d’améliorer la sécurité sur les routes en réduisant les erreurs humaines et les accidents mortels. Pour ce faire, chaque constructeur doit réussir à concevoir des technologies suffisamment performantes pour détecter et anticiper les différents dangers rencontrés au volant : piétons, cyclistes, véhicules en approche, etc. Des systèmes de test et de certification totalement inédits seront nécessaires pour garantir cette sécurité tout en permettant aux constructeurs de répondre à une demande croissante de mobilité autonome.
Un autre enjeu important concerne l’éthique et la responsabilité en cas d’accident impliquant un véhicule autonome. Si la voiture devait choisir entre deux obstacles imminents, quelle décision prendrait-elle ? L’impartialité et les choix à prendre en compte par les algorithmes demeurent des questions délicates à traiter.
La connectivité sera également essentielle pour permettre une communication fluide entre les véhicules autonomes et leur environnement (véhicules connectés, panneaux de signalisation intelligents, etc.). Des investissements importants dans les infrastructures seront nécessaires pour permettre cette nouvelle forme de mobilité.
Si le déploiement généralisé des véhicules autonomes reste encore assez lointain, la prochaine étape concrète sur notre territoire devrait être l’autorisation de la conduite autonome de niveau 3, possiblement dès 2025. Les années à venir s’annoncent donc riches en innovations et en défis pour les constructeurs, les législateurs et les usagers de la route.
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