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Accueil > Actualités > Les véhicules électriques émettent beaucoup de particules et on ne pensait pas à cette cause !
Au moment où la mobilité électrique s’impose comme la solution incontournable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, une révélation surprenante vient ébranler les certitudes. C’est une étude approfondie menée par Epyx, spécialiste de la gestion de flottes, qui a pointé du doigt un aspect méconnu de la conduite électrique : l’usure rapide des pneus des voitures dites propres et ses implications environnementales. Quelles sont les conclusions de l’étude et qu’en pense l’Ademe ? On vous livre les réponses.
Les données recueillies par la société britannique Epyx sur des milliers de véhicules à travers l’Europe révèlent un constat saisissant :
Cette révélation s’inscrit dans un contexte où l’Agence de la transition écologique (Ademe) alertait déjà que les freins et les pneus des véhicules représentent jusqu’à 60 % des émissions totales de particules fines.
Voilà des chiffres qui remettent en question la réputation de propreté des véhicules électriques. Alors que ces derniers sont célébrés pour leurs avantages environnementaux, il est essentiel de ne pas négliger les aspects cachés de leur impact.
Mais alors pourquoi les pneus des voitures électriques sont en cause dans ce constat amer ?
Tout d’abord, la masse supplémentaire due aux batteries nécessaires pour alimenter le moteur électrique exerce une pression accrue sur les pneus, conduisant à une usure prématurée. Rappelons que le poids moyen élevé des voitures électriques compromet la tenue en virage. Plus un véhicule est lourd avec des pneus larges, plus il remet en suspension les particules fines et accélère l’usure du revêtement routier.
Exemple poids de batterie : La Renault Mégane essence pèse 1,2 tonne, contre 1,3 tonne en diesel, tandis que la version électrique, bien que plus compacte, atteint 1,5 à 1,6 tonne, notamment pour la version EV60 avec une batterie plus imposante.
C’est sans compter que la taille plus importante des pneus entraîne des coûts de remplacement élevés. En effet, les véhicules électriques préfèrent des pneus spécifiques, avec des composés distincts, une profondeur de bande de roulement réduite et des flancs renforcés, selon Tim Meadows d’Epyx. Ces pneus aux dimensions parfois originales sont généralement plus coûteux.
Exemple tarif pneu : Le remplacement moyen d’un pneu pour un véhicule électrique de 18,59 pouces coûte 207 livres sterling (environ 239 €), contre 130 livres sterling (environ 150 €) pour les voitures à essence et diesel de 17,40 pouces.
Enfin, les caractéristiques spécifiques de conduite des véhicules électriques, telles que l’accélération plus rapide sur les modèles électriques, peuvent également influencer la durabilité des pneus.
Cependant, cette dépense supplémentaire est compensée par une usure moindre des freins grâce à la récupération d’énergie lors de la décélération, réduisant significativement les émissions de particules fines des voitures électriques et hybrides.
Cette étude remet donc en question le concept de zéro émission des véhicules électriques en mettant en lumière les émissions de particules fines provenant de l’usure des pneus. Des pratiques recommandées peuvent atténuer l’impact de l’usure des pneus.
Parmi ces solutions, vous avez :
Dans l’ensemble, l’étude de l’Ademe a conclu qu’il n’y a pas d’écart significatif dans les émissions totales de particules entre les véhicules électriques à forte autonomie et les nouveaux véhicules thermiques, qui n’émettent pratiquement aucune particule à l’échappement. La future norme Euro 7 devrait inclure les émissions issues des pneus et des freins, reconnaissant ainsi officiellement cet aspect environnemental.
La mobilité électrique doit donc faire face à ces nouveaux défis avec lucidité et engagement, afin de garantir une transition durable vers un avenir plus écologique.
Une étude récente révèle que les véhicules électriques pourraient émettre plus de particules fines que prévu en raison de l’usure accélérée de leurs pneus, exacerbée par le poids des batteries. Cela soulève des préoccupations environnementales qui contestent la notion de « zéro émission » des véhicules électriques.