Combien de chevaux pour un jeune conducteur ?
Qu’en est-il de la franchise ?
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Accueil > Code et permis > Voici pourquoi vous allez (bientôt) pouvoir passer le permis à 17 ans
La Première ministre, Élisabeth Borne, a officiellement annoncé, lors d’une interview accordée à Brut, l’abaissement de l’âge du passage du permis de conduire en France de 18 à 17 ans. À partir de janvier 2024, les jeunes pourront donc obtenir leur permis de conduire dès l’âge de 17 ans. Cette nouvelle mesure représente un changement significatif par rapport à la réglementation actuelle, où seuls les conducteurs ayant suivi le cursus de conduite accompagnée peuvent obtenir leur permis avant leur majorité. Que vise cette annonce gouvernementale et comment a-t-elle été accueillie par les Français ? Faisons le point !
L’objectif principal de cette mesure est de favoriser l’emploi et la formation des jeunes, en particulier dans les régions où les transports en commun sont peu développés.
Dans certains États américains ou en Australie, les jeunes conduisent en solo dès la période de 14 à 16 ans. Pourtant, le taux de mortalité chez les conducteurs débutants n’augmente pas pour autant en Outre-Atlantique.
En France, malgré les recommandations pour un apprentissage progressif, l’âge légal du permis n’a pas encore été abaissé en raison de considérations politiques. Bien que l’on encourage l’usage du vélo, l’écologie n’est pourtant pas la principale source d’opposition.
Ce qui inquiète les autorités, c’est que les accidents de la route dans l’hexagone sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 24 ans. L’opposition à cette mesure a été notamment exprimée par la Ligue contre la violence routière pour ces mêmes raisons. La déléguée générale de La Prévention Routière estime que cela reviendrait à résoudre un problème en créant un nouveau risque.
À travers cette mesure, la Première ministre s’engage à renforcer les attestations de sécurité routière à l’école de conduite pour mieux préparer les jeunes conducteurs. Elle souhaite faire de ses épreuves préliminaires une sorte de “pré-code” de la Route.
Au cours de l’entrevue diffusée sur YouTube, Élisabeth Borne a également révélé que les élèves des lycées professionnels auraient la possibilité de bénéficier d’une aide de 500 € pour obtenir leur permis de conduire à 17 ans. Cette mesure était, jusqu’à présent, réservée uniquement aux apprentis.
« J’aimerais bien… C’est une bonne idée… Qu’on le passe à 17 ou 18 ans, ça ne change pas grande chose. On a la même maturité », dit Matti, 16 ans. Un autre lycéen, Constant, 17 ans en conduite accompagnée pense que : « C’est une idée intéressante… », mais qu’il serait judicieux d’« imposer un nombre de kilomètres à ne pas dépasser pour les conducteurs de 17 ans ».
Mélody, 17 ans précise : « Ça nous permettrait de travailler plus rapidement et d’être moins dépendant de nos parents… Cependant ça a un coût, il faut payer l’assurance. » Quant à sa camarade Sarah, elle suggère de rajouter une condition : « … être obligé de passer par la conduite accompagnée avant ! »
D’après un sondage mené auprès des lecteurs de L’argus (1 500 participants), il apparaît que 73 % d’entre eux désapprouvent cette proposition.
Du côté des professionnels, l’annonce a suscité des réactions mitigées.
D’un autre côté, les associations et certaines auto-écoles saluent l’initiative tout en demandant un encadrement strict. Elles préconisent des formations obligatoires après l’obtention du permis et suggèrent des propositions, telles que :
Le gouvernement n’a pas encore fourni d’informations officielles sur la mise en œuvre de cette mesure. Ce qui laisse planer des questions sur son application, notamment en ce qui concerne les jeunes en alternance ou en apprentissage. Les auto-écoles et les lycéens attendent impatiemment les modalités précises de cette mesure gouvernementale afin de s’organiser. Affaire à suivre !
À partir de janvier 2024, la France permettra aux jeunes de passer leur permis de conduire dès 17 ans, avec l’objectif de favoriser l’emploi et la formation dans les zones mal desservies par les transports publics. Cette mesure, accompagnée d’une aide de 500 € pour les lycéens professionnels, suscite des réactions partagées, avec des inquiétudes quant à la sécurité routière et l’augmentation des accidents chez les jeunes conducteurs. Des propositions complémentaires sont suggérées pour un encadrement plus strict du nouveau dispositif.